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Le problème
avec votre justice
c'est que le crime
a toujours meilleur
goût.
Le problème
avec votre compassion
c'est que la victime
a toujours une excuse.
Chez nous les démons,
il n'y a pas de justice
et de compassion publique.
Quand l'un d'entre nous
se dit victime d'un crime,
il va à l'université et
explique comment il c'est
fait empapaouter.
Dans une
seconde partie, il explique
ce qu'il aurait fallu qu'il
fasse pour qu'il ne soit
pas la victime.
Dans une
troisième partie, il explique
le ridicule du crime, et donc
du criminel.
Dans une
quatrième partie, le criminel
peut expliquer pourquoi ce
qu'il a fait n'est pas un
crime.
Mais il le fait ra-
rement, car à la fin il
ne sera pas condamné et
que les démons ont toujours
mieux à faire que de se
justifier, par exemple,
s'améliorer.
Nous considérons
nos lois comme logiques, donc
un crime est souvent pour
nous le fait d'un faible
d'esprit.
Avec cette méthode, ni le
criminel, ni la victime ne
sont montés en épingle. Ils
sont juste le résultat d'un
changement, que la logique
des lois et des démons va
assimiler pour le bonheur
de tous.
Si une victime, ou un criminel
dépassent les limites, nous ne
les condamnons pas, le roi les
fait exécuter. La victime, parce
qu'elle devient trop malheureuse
pour continuer à vivre ainsi,
et le criminel parce qu'il devient
trop dangereux pour la société
des démons.
Nous rappelons à nos lecteurs,
que les démons sont des empathes,
et que ce qu'ils nomment leur Roi
serait un être à l'esprit suffisamment
fort pour les contenir tous, dans
ces pensées et ses décisions, tout
en restant lui même.